Agro-écologie au Québec J. Michon: « Les vers de terre, les premiers recycleurs des résidus de culture »
En pratiquant le semis direct depuis 25 ans, Jocelyn Michon, agriculteur au Québec, a vu l'évolution de ses sols. Pour lui, le premier indicateur phare de la bonne santé d'un sol : la présence de vers de terre.
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Retrouvez le témoignage de Jocelyn Michon, agriculteur québécois, recueilli par Opaline Lysiak, professeur d'agro-écologie au lycée agricole de Tilloy-lès-Mofflaines (62) dans le cadre de son projet Les Agron'Hommes.
Jocelyn Michon, agriculteur à Sainte-Hyacinthe au Québec, attache une grande importance à la présence de vers de terre dans ses sols. Ils sont les « premiers recycleurs des résidus de cultures », précise Jocelyn. Pour l'agriculteur, plus le nombre de vers de terre dans un sol est grand, meilleure est la santé du sol.
Ainsi il évalue la santé de son sol grâce à l'observation des "cabanes" des anécides (vers de terre de grande taille). Jocelyn Michon pratique le semis direct depuis 25 ans et était avant en TCS (techniques culturales simplifiées). Il a pu suivre l'évolution de ses terres au fil des années. Il confie aujourd'hui avoir augmenté de manière importante les rendements et réduit le coût de production de ses cultures. Selon l'agriculteur, ce test d'observation permet de quantifier le nombre de vers de terre dans le sol. 10 "cabanes"/m² représente en moyenne 100 vers de terre/m².
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